Jour après jour, nous découvrons que la pollution impacte directement notre santé. Etude après étude, la pollution se révèle toujours plus nocive pour notre corps. Récemment, ce sont la propagation et la dangerosité du COVID-19 qui ont été liés à la pollution. Le coût de la pollution n’est pas seulement sanitaire, mais également économique. 

D’après nos recherches, nous pensons que la première étape pour réduire notre exposition, et in fine résoudre le problème si complexe qu’est la pollution de l’air, est de le comprendre. En l’observant, le mesurant, en l’analysant et ensuite en agissant. 

Dès lors que nous mesurons quelque chose, nous avons une meilleure compréhension pour agir.

Alors que connaissons-nous de la pollution ? Nous savons qu’elle est très variable – à travers le temps et l’espace. Nous savons qu’elle est hyperlocale, à l’échelle même d’une pièce. Nous savons qu’elle est constituée de différents type de polluants, provenant de différentes sources et chacun ayant son comportement propre. 

Il est important de savoir à quel type de polluants vous êtes exposés parce qu’ils affectent notre santé différemment. En tête de liste, nous retrouvons les particules fines, c’est à dire de la poussière catégorisée par sa taille. Les PM10 étant les plus grandes (visibles à l’oeil nu) et les PM1 les plus fines, au point de s’infiltrer profondément dans notre organisme à travers les tissus pulmonaires jusque dans notre sang. 

Puis nous avons les gaz. Le dioxyde d’azote (souvent associé avec les émissions des voitures) et les composés organiques volatils (une famille de polluant intérieur, provenant des produits ménagers, sciures de bois, etc). Enfin, la liste mentionne l’ozone, le principal composant des “brouillards de pollution” ou “smog”

Alors comment donner du sens à tous ces types de polluants au regard de votre santé ? Pour simplifier la compréhension de la qualité de l’air, les experts utilisent l’indice de qualité de l’air (AQI) pour parler de pollution. 

Qu’est ce qu’un AQI ? C’est un indice qui, s’il est élevé ou bas, indique un fort ou faible niveau de pollution de l’air. Il y a différents types d’AQI, généralement adossés à un cadre légal et variant selon ce qui est décidé localement. Par exemple l’AQI américain est différent de celui du Canada ou de l’UE. 

Pourquoi avons nous créé notre propre AQI ? La qualité de l’air est un problème mondial, ainsi nous voulons que tout le monde puisse rapidement comparer l’information à travers le monde. L’AQI Plume Labs est basé sur les seuils définis par l’OMS. Plus le chiffre est élevé, moins il est prudent de passer du temps dans cet environnement pollué. 

Que faire de toute cette information ? Suivez notre Blog et notre newsletter pour en savoir plus sur : la qualité de l’air intérieur, comment se protéger lors d’un pic de pollution, utiliser la donnée pour agir contre la pollution et bien plus.